Lors de notre première rencontre, Nada se présente en me disant être atteinte de la maladie de la danse…Puis elle déroule devant moi l’histoire d’une vie en exil permanent, celle d’une famille druze venue du Liban en Galilée, de son enfance confinée dans un monastère, de sa vie en kibboutz et aujourd’hui dans la ville de Daliat ha Carmel… toujours en rêve d’ailleurs…  Nada me raconte tout cela par son corps visité par Monsieur Parkinson. Nada s’identifie aux élements, Nada porte cette terre qui tremble, cette terre parquée et qui attend le soleil. Nada, professeur de littérature comparée, a été la première femme arabe israélienne diplômée à l’université et la co-fondatrice du parti communiste israélien. Elle est également la femme et muse du dramaturge palestinien Salman Natour.